août 18, 2021

Traitement de l’arthrite chez le chien avec la prednisone


Trouver un traitement de l’arthrite chez le chien qui permettra de soulager les souffrances de l’arthrite canine peut être une tâche ardue. L’arthrite est l’inflammation des articulations. Le meilleur traitement de l’arthrite canine soulagera non seulement la douleur et diminuera l’inflammation, mais régénérera également le cartilage. Seul un vétérinaire devrait déterminer le médicament et les doses appropriés.

Symptômes

L’arthrite peut toucher n’importe quelle race, n’importe quel sexe ou n’importe quelle taille de chien, bien que les chiens âgés soient plus susceptibles d’en souffrir que les jeunes.

Certains des symptômes sont :

  • Boiterie
  • Difficulté à se lever, à s’allonger, à s’asseoir, à s’accroupir, à se tenir debout, à sauter ou à grimper.
  • Sensibilité des articulations
  • Réticence à jouer, à marcher ou à monter et descendre des escaliers
  • Inflammation, raideur, chaleur, gonflement et/ou douleur dans et autour des articulations.
  • Mouvement lent
  • Changement de la démarche ou du rythme

Traitement par AINS

Les médicaments contenant de la glucosamine et de la chondroïtine sont d’abord utilisés dans le traitement de l’arthrite chez le chien, car ils sont tous deux produits par l’organisme et sont extrêmement importants pour la formation et le maintien du cartilage, des ligaments, des ongles et des tendons. Ces médicaments sont complétés par des AINS, dont l’aspirine, pour réduire l’inflammation, avec une surveillance appropriée pour tout effet indésirable.

Traitement par corticostéroïdes

Lorsque les AINS ne sont pas efficaces, un vétérinaire peut prescrire des corticostéroïdes, comme la prednisone ou la dexaméthasone. Ils peuvent réduire considérablement la douleur, diminuer l’inflammation des articulations, ralentir la perte de densité osseuse et améliorer les cartilages endommagés. Cependant, ils présentent des risques sérieux, en particulier s’ils sont utilisés pendant une longue période.

Certains de ces risques sont :

  • Augmentation du risque de pancréatite
  • Lésion ou insuffisance rénale
  • Suppression du système immunitaire, entraînant d’autres maladies
  • Ulcères gastriques
  • Halètement
  • Dommages à la peau
  • Perte de cheveux
  • Diabète
  • Augmentation de la soif, de la miction et de l’appétit
  • Prise de poids
  • Crises d’épilepsie
  • Irritabilité
  • Perte musculaire

Risques

La prednisone, comme d’autres corticostéroïdes, interfère avec la production de la couche de mucus que l’estomac produit pour se protéger contre ses propres acides, et inhibe la production de cellules de mucine. Cela conduit finalement à l’amincissement de cette couche protectrice, ce qui entraîne un risque accru d’ulcères gastriques. L’utilisation à long terme augmente également l’absorption des graisses et diminue l’absorption des minéraux (en particulier le calcium et le fer). Cependant, la prednisone diminue l’inflammation. On peut se protéger des ulcères gastriques en utilisant de la famotidine (Pepcid AC tm), de la cimétidine (Tagamet tm) ou d’autres médicaments protecteurs du système gastro-intestinal. L’utilisation à très long terme de la prednisone peut entraîner des lésions rénales.

L’utilisation de la prednisone ou de tout autre corticostéroïde peut affecter la production de corticostéroïdes naturels dans l’organisme. L’organisme est incapable de faire la distinction entre les corticostéroïdes produits naturellement et les doses administrées. Si la quantité de cortisone dans l’organisme est suffisante, le système endocrinien supprime la production de cortisone par les glandes surrénales. La glande peut ne pas être en mesure de produire de la cortisone une fois que les corticostéroïdes sont retirés. D’autres organes importants peuvent s’arrêter avec l’utilisation abusive de stéroïdes.

Les allergies au médicament peuvent également affecter le système nerveux central et entraîner des modifications du comportement. Les lésions rétiniennes et les « flotteurs » peuvent créer un comportement de « morsure de mouche » chez les chiens, qui est dû au fait que le chien voit des mouvements ou des éclairs lumineux qui ne sont pas réellement présents.

Certains vétérinaires prescrivent l’administration du médicament tous les deux jours afin de réduire les éventuels effets secondaires indésirables. Il est important de surveiller toutes les réactions et de suivre les dosages donnés par votre vétérinaire, afin de pouvoir diminuer la douleur et ralentir la progression de la maladie.