août 22, 2021

Lésions de la colonne vertébrale chez le chien


Les lésions vertébrales chez le chien sont dues à un traumatisme de la colonne vertébrale. Il ne s’agit pas de blessures à prendre à la légère, mais plutôt de blessures qui mettent gravement en danger la vie du chien et qui sont souvent débilitantes.

Anatomie de la colonne vertébrale canine

Afin de bien comprendre les traumatismes de la zone rachidienne, les propriétaires de chiens doivent d’abord comprendre l’anatomie rachidienne des chiens. Chez le chien, la moelle épinière prend naissance dans le cerveau et se termine juste avant la queue. Elle est entourée de vertèbres qui protègent la moelle épinière et assurent la stabilisation de la structure du corps du chien. Les chiens ont un total de 31 vertèbres, dont 7 soutiennent le cou, 13 la poitrine, 7 le bas du dos et 3 vertèbres soudées qui permettent la structure pelvienne.

Le cerveau et la colonne vertébrale travaillent ensemble pour compléter le système nerveux complexe du chien. La moelle épinière est dotée de nerfs qui se ramifient vers d’autres zones du corps pour permettre diverses fonctions corporelles, notamment la marche et le mouvement, la miction et les sensations. Sans la communication de ces nerfs, les fonctions corporelles et les capacités mentales peuvent être gravement affectées.

Il est important de savoir que la colonne vertébrale des chiens n’a pas la capacité de se régénérer, c’est-à-dire que les cellules et les nerfs de la colonne vertébrale ne peuvent pas se recréer en cas de blessure. C’est en partie la raison pour laquelle la colonne vertébrale des chiens est une structure anatomique si sensible.

Types de lésions de la colonne vertébrale chez le chien

En général, il y a quatre types de lésions de la colonne vertébrale qui peuvent affecter les chiens, et ils comprennent :

  • lacération de la moelle épinière
  • compression vertébrale
  • commotion spinale
  • circulation sanguine sous-optimale dans la colonne vertébrale

Les lacérations surviennent lorsqu’une lésion de la colonne vertébrale entraîne une déchirure de la moelle épinière. Il s’agit d’une lésion vertébrale majeure qui entraîne essentiellement une interruption de la communication entre le cerveau et la colonne vertébrale.

Les lésions de compression de la moelle épinière peuvent survenir lorsque l’un des disques vertébraux de la colonne fait saillie ou se rompt, exerçant une pression excessive sur la moelle épinière et ses nerfs. La commotion cérébrale est le résultat d’un événement traumatique qui suspend temporairement toutes les fonctions de la colonne vertébrale, tout comme la perte de conscience temporaire qui survient en cas de lésions cérébrales. Bien que moins fréquents, les caillots sanguins dans la moelle épinière peuvent également entraîner une mauvaise circulation sanguine et une diminution des fonctions du chien.

L’hémorragie de la colonne vertébrale n’est pas rare chez les chiens souffrant de blessures à la colonne vertébrale. La réaction naturelle de l’organisme du chien est d’envoyer davantage de sang vers le site de la blessure. Cette réaction peut toutefois être dangereuse, car elle entraîne des niveaux de saignement malsains et une pression excessive sur une moelle épinière déjà endommagée.

Diagnostic des lésions de la colonne vertébrale

Ces types de lésions de la colonne vertébrale chez les chiens sont le résultat d’un traumatisme grave et violent, comme lorsqu’un chien est renversé par une voiture, blessé par balle ou tombe d’une hauteur extrêmement élevée. Habituellement, le type de traumatisme est évident et peut être transmis à un professionnel vétérinaire afin que le diagnostic et le traitement puissent commencer.

La première méthode de diagnostic utilisée est généralement une radiographie de la colonne vertébrale. Cela permet de déterminer si le chien a souffert ou non de fractures ou d’un placement anormal de la colonne vertébrale. Un myélogramme peut ensuite être effectué pour détecter un gonflement autour de la moelle épinière. Ensuite, un scanner du cerveau et de la moelle épinière sera utilisé pour déterminer l’étendue des dommages causés au système nerveux du chien.