Sténose lombo-sacrée et syndrome caudo-équinien chez le chat
Le syndrome de la queue d’équin implique un rétrécissement du canal vertébral, ce qui entraîne une compression des racines nerveuses spinales dans les régions lombaire et sacrée. La colonne vertébrale d’un chat est composée de plusieurs os avec des disques situés entre les os adjacents, appelés vertèbres. Sept vertèbres cervicales sont situées dans le cou (C1-C7), treize vertèbres thoraciques sont présentes de la zone de l’épaule à l’extrémité des côtes (T1-T13), sept vertèbres lombaires sont présentes dans la zone qui va de l’extrémité des côtes au bassin (L1-L7) et les vertèbres restantes sont appelées vertèbres sacrées et coccygiennes (queue).
Une pression ou une lésion des nerfs à l’intérieur du canal rachidien dans la zone de jonction entre les vertèbres lombaires et sacrées (parfois appelée la cauda équine) due à un rétrécissement du canal rachidien peut entraîner cette affection, également appelée syndrome de la cauda équine. Ce syndrome est rarement observé chez les chats, contrairement aux chiens. Il peut être observé chez les chats nés avec ce problème (congénital) ou l’acquérir plus tard dans la vie.
Symptômes et types
- Boiterie
- Douleur dans les régions lombaires et sacrées
- Faiblesse des membres pelviens et fonte musculaire
- Faiblesse ou paralysie de la queue
- Port de queue anormal
- Incontinence urinaire et fécale (chez certains animaux)
Causes
Comme indiqué précédemment, le syndrome cauda equina peut être une affection congénitale ou acquise, provoquée par l’instabilité de la jonction lombosacrée ou la protrusion d’un disque entre des vertèbres adjacentes.
Diagnostic
Vous devrez fournir à votre vétérinaire un historique complet de la santé de votre chat, y compris l’apparition et la nature des symptômes. Il effectuera ensuite un examen physique complet ainsi qu’un profil biochimique, une analyse d’urine et une numération sanguine complète, dont les résultats sont généralement normaux, sauf en cas de maladie concomitante. Les études radiographiques révèlent généralement des informations précieuses pour le diagnostic. Mais pour un diagnostic définitif, le vétérinaire de votre animal effectuera généralement une tomographie assistée par ordinateur (CT-Scan) et une imagerie par résonance magnétique (IRM).
Traitement
Les chats ayant des problèmes de miction sont hospitalisés pour le traitement initial (par exemple, le cathétérisme de la vessie) jusqu’à ce que le patient retrouve le contrôle de sa fonction vésicale. La chirurgie de décompression est un traitement de choix et est souvent effectuée pour soulager la pression des racines nerveuses. Si aucun traitement n’est effectué, les symptômes deviennent graves en raison de la nature progressive de cette maladie.
Même après la chirurgie, cependant, un certain déficit neurologique peut subsister. Les mouvements sont limités pendant au moins quatre semaines après la chirurgie. Si la chirurgie n’est pas effectuée, le confinement et la marche en laisse restreinte sont recommandés ainsi que des médicaments pour contrôler la douleur.
Vie et gestion
Évitez de faire faire à votre chat des exercices intenses (saut, course, etc.), car cela peut augmenter la pression excessive sur la colonne vertébrale et provoquer la réapparition des symptômes. Surveillez l’apparition de douleurs, de boiteries, de problèmes d’urination et/ou d’élimination fécale chez votre chat et informez immédiatement votre vétérinaire si vous remarquez de tels symptômes. Le vétérinaire peut également vous recommander de modifier le régime alimentaire de votre chat afin d’éviter l’obésité, qui pourrait également aggraver la maladie.
Respectez bien les directives données par le vétérinaire de votre chat, en particulier les directives concernant l’exercice, le repos et le régime alimentaire de votre chat. Sans traitement, l’état de votre chat peut s’aggraver en raison de la nature progressive de cette maladie.
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