août 18, 2021

Diagnostic de la dysplasie de la hanche chez le chien


La dysplasie de la hanche chez le chien est une maladie du développement qui peut entraîner des changements arthritiques, des boiteries et des douleurs débilitantes. Cette affection est le résultat de facteurs génétiques et/ou environnementaux. En raison de la composante héréditaire de la maladie, tout chien ou chiot doit être évalué avant l’achat et avant la reproduction. Les méthodes les plus courantes pour diagnostiquer la dysplasie de la hanche chez le chien sont l’examen physique et les radiographies. Les radiographies fournissent des données qui sont utilisées pour l’évaluation de la hanche. Les scores de la hanche sont des indicateurs numériques de la probabilité ou de la présence de la dysplasie de la hanche.

Examen physique pour le diagnostic de la dysplasie de la hanche chez le chien

L’examen physique de la dysplasie de la hanche chez le chien comprend l’évaluation des signes et symptômes et la palpation des articulations de la hanche. Les symptômes de la dysplasie canine de la hanche sont des problèmes subjectifs signalés par le propriétaire et qui peuvent ou non être mis en évidence par l’examen clinique.

Il s’agit notamment de :

  • difficulté à se lever d’une position couchée ou assise
  • léthargie
  • boiterie
  • manque d’envie de prendre les escaliers, de sauter ou d’utiliser les jambes arrière
  • sautiller comme un lapin
  • balancement de l’arrière-train en marchant
  • douleur en se levant ou après une activité

Les signes sont objectifs et peuvent être vus ou ressentis par le médecin. Ils comprennent : boiterie des pattes arrière, refus de sauter ou d’utiliser les pattes arrière, balancement de l’arrière-train lors de la marche, refus de monter ou de descendre les escaliers, démarche ressemblant à un saut de lapin, gêne au toucher ou à l’examen de la (des) hanche(s) ; diminution de la mobilité articulaire ; claquement ou craquement de l’articulation de la hanche à la palpation, signe d’Ortolani positif (examen palpatoire de laxité de l’articulation de la hanche), manœuvre de Barden positive (glissement du fémur hors de la cavité et retour à l’intérieur pendant la palpation) et luxation partielle ou complète.

Diagnostic radiographique de la dysplasie canine de la hanche

Cependant, un examen physique qui ne révèle aucun signe de dysplasie n’est pas en soi un diagnostic. Les chiens peuvent ne présenter aucune preuve physique de dysplasie de la hanche à l’examen physique et néanmoins souffrir d’une maladie significative. C’est pour cette raison que les radiographies des hanches permettent de mieux diagnostiquer la dysplasie de la hanche chez le chien que les examens physiques. Les radiographies ne sont cependant pas sans défaut, car les signes radiologiques de la dysplasie de la hanche peuvent ne pas être évidents chez certains chiens avant l’âge de deux ans.

La technique radiographique PennHip est utilisée depuis 1983 et implique l’utilisation de mesures précises de la laxité de la hanche pendant que le chien est sous anesthésie. La méthode PennHip peut être utilisée sur des chiens dès l’âge de 16 semaines. Comme les influences hormonales peuvent affecter la laxité de la hanche chez les femelles, il est recommandé de ne pas effectuer de radiographies pendant les chaleurs, la gestation ou l’allaitement d’une portée de chiots.

La méthode PennHip suit des directives strictes en matière d’anesthésie et de positionnement, ce qui rend les données de toutes les radiographies de la série égales et élimine les faux positifs. L’anesthésie permet une mesure précise car les muscles sont complètement détendus et l’animal ne bouge pas. Le degré de dysplasie de la hanche, lorsqu’il est rapporté sous la forme d’une valeur percentile, est classé en valeurs plus élevées indiquant des degrés moindres de dysplasie. Lorsqu’un indice de dysplasie (ID) est indiqué, plus la valeur est faible, mieux c’est. Les valeurs de 0,3 et plus indiquent soit une forte propension à la maladie, soit une maladie active existante.

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