août 18, 2021

Faits concernant les mauvais traitements infligés aux chiens


La maltraitance des chiens ne se limite pas à l’exemple classique d’une personne qui bat physiquement un chien. Il existe un certain nombre de méthodes de maltraitance des chiens, y compris de la part de personnes qui n’ont pas nécessairement l’intention de blesser l’animal. Il y a également un désaccord sur certains traitements infligés aux chiens que certains considèrent comme de la maltraitance, mais qui ne le sont pas aux yeux de la loi.

Ce qui constitue un abus physique

L’exemple le plus flagrant de maltraitance envers un chien est de le frapper physiquement. Certaines personnes blessent les chiens errants ou kidnappent les chiens du voisinage afin de les torturer. Cependant, les personnes qui adoptent des chiens dans l’intention de leur offrir un foyer aimant peuvent également les maltraiter. Les propriétaires qui en ont assez du mauvais comportement de leur chien peuvent le gifler, le frapper ou le blesser sous le coup de la colère. Il s’agit d’une maltraitance qui, à long terme, ne permet pas de corriger le comportement du chien.

Ce qui constitue un abus émotionnel

Certaines personnes évacuent leur stress sur les chiens, pensant que le chien ne comprendra pas si on lui crie dessus. Les chiens sont peut-être incapables de comprendre exactement ce qu’on leur dit, mais ils peuvent interpréter les humeurs et ils peuvent être victimes de violence psychologique. La violence psychologique à l’égard des chiens consiste à crier, hurler ou crier avec force sur un chien alors que la situation ne l’exige pas.

Une formation comportementale efficace peut impliquer de crier fermement « Non ! » lorsque le chien se comporte mal, mais si le comportement n’est pas mauvais, le propriétaire ne doit pas essayer d’intimider le chien. Le chien recevra des messages contradictoires et sera incapable d’apprendre un comportement correct car il ne fera pas le lien entre le mauvais comportement et la mauvaise réaction du maître.

Ce qui ne constitue pas un abus

Certaines personnes s’opposent à certains traitements infligés aux chiens parce qu’elles pensent qu’ils constituent des mauvais traitements. Cependant, le dressage d’un animal pour un travail spécifique, comme un chien policier, un chien de sauvetage, un chien d’aveugle ou même un chien qui fait des tours pour se divertir, ne constitue pas une maltraitance, à condition que le chien soit bien traité et dressé avec un système de récompense et non un système de punition flagrant. En fait, certaines races de chiens adorent avoir ce genre d’objectifs dans leur vie.

Les domaines qui sont souvent un peu plus controversés sont les tests sur les chiens (à des fins médicales, cosmétiques ou autres) et l’élevage de chiens dans des « usines à chiots ». Bien que l’individu puisse choisir de s’opposer à ce genre de situations, elles ne constituent pas toujours un mauvais traitement des chiens, tant que les personnes responsables adhèrent à des pratiques humaines. Si quelqu’un soupçonne que les personnes concernées n’adhèrent pas à des pratiques humaines, il doit appeler l’ASPCA pour recommander une enquête.

Les effets de la maltraitance sur les chiens

Les effets de la maltraitance physique sur un chien ont tendance à être évidents : la maltraitance physique peut entraîner des blessures, y compris une invalidité permanente et la mort. Cependant, s’ils sont pris à temps, il est possible de sauver la vie d’un chien victime de mauvais traitements physiques.

Les effets émotionnels de la violence physique et psychologique sont beaucoup plus difficiles à traiter et peuvent être tout aussi dévastateurs. La maltraitance entraîne généralement chez le chien un repli sur soi et une méfiance extrême à l’égard des humains, une agressivité envers les humains et les autres animaux, ou les deux. Un spécialiste du comportement peut parfois travailler avec des chiens maltraités, mais il n’est pas toujours en mesure de les rendre à nouveau adoptables.