Le choix d’un chien pour les personnes allergiques n’est pas aussi noir et blanc que celui du chien d’eau portugeux Bo, choisi par le président Obama et sa famille en raison des allergies de sa fille Malia. Voici quelques mythes courants concernant les chiens et les allergies, ainsi que des faits associés.
Mythe n° 1 : les poils de chien provoquent des réactions allergiques
Fait : Ce sont les squames, ou pellicules de peau, qui provoquent les réactions allergiques, pas les poils de chien. Une mue fréquente signifie toutefois que les squames sont excrétées plus souvent car elles se collent aux poils. Les allergènes proviennent des protéines contenues dans la salive et les sécrétions cutanées du chien et se retrouvent très facilement dans l’air, provoquant des réactions allergiques chez les propriétaires.
Mythe n°2 : Les chiens qui perdent moins de poils sont meilleurs pour les personnes allergiques.
Fait : Si moins de perte de poils signifie moins de squames, les protéines de la peau et de la salive sont présentes chez tous les chiens. Un toilettage fréquent et une mue limitée peuvent offrir un soulagement à court terme des allergènes, mais les protéines seront toujours présentes. Certains chiens sécrètent moins de protéines que d’autres, mais il n’existe pas de chien véritablement hypoallergénique qui convienne à tout le monde.
Mythe n°3 : une exposition précoce aux chiens empêchera les allergies de se développer
Fait : Si les jeunes enfants allergiques sont en présence de chiens, ils peuvent apprendre à faire face aux allergènes et ne plus avoir de réactions allergiques en grandissant. Une fois qu’ils sont sortis de cet environnement, par exemple lorsqu’ils déménagent pour aller à l’université, des réactions allergiques peuvent se former lorsque ces personnes sont à nouveau en présence de chiens.
Chaque personne réagit différemment aux chiens, donc si vous avez des allergies, essayez de côtoyer différents chiens et voyez lequel est le plus compatible avec vous.