On parle de vaccinose lorsqu’un animal a une réaction indésirable à la suite d’une vaccination ou d’une sur-vaccination. Le sujet de la vaccinose est controversé parmi les vétérinaires qui pratiquent la médecine traditionnelle et la médecine naturelle ou holistique.
La philosophie de la vaccinose
La vaccination serait à l’origine de plusieurs troubles neurologiques et physiques. De nombreux membres de la communauté de la médecine holistique et naturelle estiment qu’il est inutile d’administrer des vaccins aux chats ou aux chiens, en particulier aux animaux âgés.
Ceux qui s’opposent à l’administration de vaccins considèrent cette pratique comme une science charlatanesque qui est à peu près aussi efficace que les saignées l’étaient au XVIIIe siècle. Les vaccinations des chiens ou des chats sont parfois considérées comme un stratagème des vétérinaires traditionnels pour empoisonner lentement les animaux de compagnie afin qu’ils soient obligés de retourner à la clinique pour d’autres traitements.
On pourrait soutenir que les vaccins ont éliminé les risques de cancer, de rage, de maladie de Carré, etc. Cependant, une personne qui croit que les vaccins ne sont pas nécessaires attribuera à une bonne hygiène, à l’éducation, à l’évolution du système immunitaire des animaux et à l’environnement dans lequel vit l’animal de compagnie la diminution de l’occurrence de ces maladies chez les animaux.
La croyance que les vaccins l’emportent sur le système immunitaire
Lorsqu’un vaccin est administré, une forme d’agent pathogène (un virus, une bactérie, un métal lourd, etc.) est introduite dans l’organisme. Par exemple, lorsqu’une personne se fait vacciner contre la grippe, elle reçoit une petite quantité de virus. Ceux qui mettent en garde contre les dangers de la vaccinose estiment que les processus immunitaires de l’animal sont neutralisés, ce qui entraîne des dysfonctionnements. Le système immunitaire serait privé de la possibilité de combattre l’agent pathogène produit artificiellement.
Les dysfonctionnements causés par les vaccins se présentent donc comme des formes chroniques, de faible intensité, de la maladie contre laquelle l’agent pathogène produit artificiellement était censé se défendre. Comme l’organisme de l’animal n’a pas eu la possibilité de faire l’expérience de la véritable forme de l’agent pathogène, telle qu’elle se présente dans la nature, le corps n’est pas en mesure de se débarrasser correctement de l’agent pathogène artificiel, car les moyens naturels d’expulsion du coupable par le système immunitaire n’ont pas été déclenchés par les voies appropriées.
Substances souvent présentes dans les vaccins pour chiens et chats
Voici quelques-uns des composants que l’on trouve dans les vaccins et qui inquiètent ceux qui pensent que la médecine traditionnelle a tendance à sur-vacciner les animaux : aluminium, formaldéhyde, éthanol, phénol, thimérosal (un composé contenant du mercure, un métal lourd) et tissus d’organes animaux.
Quand vacciner ?
Les vétérinaires ont aujourd’hui plusieurs opinions divergentes sur le moment de vacciner un animal de compagnie. Certains pensent que les vaccins doivent être administrés tous les ans. D’autres disent que les vaccins ne sont nécessaires que tous les 3 ou 5 ans. Il y a même des vétérinaires qui recommandent de ne pas vacciner un animal après l’âge d’un an.
De nombreux membres des communautés de médecine holistique et naturelle estiment que les vaccins sont importants pour les chiots et les chatons. Les avis divergent quant à la fréquence de vaccination d’un animal une fois qu’il a atteint sa maturité. Demandez à votre vétérinaire les vaccins qu’il recommande afin de pouvoir prendre une décision éclairée sur les soins à apporter à votre animal.