Les prolapsus vaginaux sont souvent confondus avec l’hyperplasie vaginale, également appelée œdème vaginal. La première chose à faire est donc de s’assurer qu’il s’agit bien d’un prolapsus. L’hyperplasie vaginale se traite en retirant chirurgicalement le tissu qui dépasse. Le prolapsus vaginal est plus difficile à traiter si l’on souhaite conserver la capacité de reproduction – bien que l’on considère qu’il s’agit d’un trait héréditaire possible, ce qui soulève des questions quant à l’opportunité de la reproduction. L’ovariohystérectomie (stérilisation) est généralement curative. Certains prolapsus régressent d’eux-mêmes lorsque la chienne n’est plus en chaleur, mais ce n’est probablement pas une bonne idée de compter sur cela si le prolapsus est important. J’ai vu des recommandations pour traiter cela avec l’hormone de libération gonadotrophique mais je ne connais pas le taux de réussite. La réparation chirurgicale en pénétrant dans l’abdomen, en rétractant le prolapsus et en suturant l’utérus à la paroi du corps peut fonctionner mais elle rend la reproduction future discutable et peut-être même dangereuse.