juillet 26, 2021

Maladie rénale causée par des kystes multiples chez les chats


Maladie polykystique des reins chez le chat

Lorsque de grandes parties du parenchyme rénal d’un chat – le tissu fonctionnel des reins de l’animal qui sont normalement différenciés – sont déplacées par de multiples kystes, on parle de polykystose rénale.

Un kyste est un sac fermé qui peut être rempli d’air, de liquide ou de matière semi-solide. Les kystes rénaux (un sac fermé qui peut être rempli d’air, de liquide ou de matière semi-solide) se développent dans les néphrons préexistants (les cellules filtrantes fonctionnelles du tissu rénal) et dans les canaux collecteurs de l’organe. Invariablement, la maladie affecte les deux reins du chat.

Bien que la polykystose rénale ne mette généralement pas immédiatement la vie en danger, elle doit être traitée le plus tôt possible afin d’éviter la progression des kystes et le développement d’une infection bactérienne secondaire, l’une ou l’autre pouvant conduire à une septicémie, c’est-à-dire à la présence d’organismes toxiques formant du pus dans le sang.

Les chiens comme les chats peuvent développer une polykystose rénale, certaines races étant plus sensibles que d’autres. Les chats persans et les races apparentées, notamment les Himalayens et les Scottish Folds, sont plus fréquemment touchés que les autres races.

Si vous souhaitez en savoir plus sur la façon dont cette maladie affecte les chiens, veuillez consulter cette page dans la bibliothèque de santé HaustierWiki.

Symptômes et types

La polykystose rénale peut être difficile à détecter dans les premiers stades. Les kystes passent souvent inaperçus jusqu’à ce qu’ils deviennent suffisamment grands et nombreux pour contribuer à une insuffisance rénale ou à une augmentation de la taille de l’abdomen. La plupart des chats ne présentent aucun symptôme pendant les phases initiales de formation et de croissance des kystes.

Une fois que la maladie a progressé, on peut détecter des reins bosselés (bosselés). Ceci est découvert lors d’une palpation abdominale, au cours de laquelle les muscles abdominaux se contractent de manière incontrôlée.

La plupart des kystes rénaux ne sont pas douloureux, le chat peut donc ne présenter aucune gêne, mais une infection secondaire associée aux kystes peut entraîner une gêne ultérieure.

Causes

La polykystose rénale est connue pour être une maladie héréditaire chez les chats Persans. Bien entendu, cette maladie n’est pas limitée à cette race, car d’autres races de chats y sont également sensibles.

En dehors de ce facteur génétique connu, les stimuli exacts des kystes rénaux ne sont pas précisément connus. Des facteurs environnementaux et endogènes semblent également influencer le développement de cette maladie.

Les composés endogènes qui sont censés contribuer au développement des kystes comprennent la parathormone (une hormone sécrétée par les parathyroïdes du système endocrinien) et la vasopressine (une hormone peptidique synthétisée dans la zone de l’hypothalamus du cerveau).

Diagnostic

Une procédure de diagnostic qui peut être utilisée en cas de suspicion de polykystose rénale est une évaluation des fluides par aspiration à l’aiguille fine du rein du chat (dans laquelle le fluide est retiré par une aiguille), ce qui peut aider à déterminer l’origine des kystes.

D’autres procédures de diagnostic peuvent être nécessaires, notamment des échographies abdominales, qui peuvent révéler la présence de kystes dans certains organes, une analyse d’urine et un examen du liquide kystique. Une culture bactérienne des fluides kystiques peut être effectuée pour déterminer si une infection secondaire s’est développée et doit être traitée. L’hypertension, ou pression artérielle élevée, peut également être présente.

Si la polykystose rénale n’est pas la cause des symptômes du chat, les diagnostics alternatifs peuvent inclure une croissance cellulaire non naturelle, comme une tumeur dans le rein, une insuffisance rénale, et une variété d’autres maladies kystiques des reins.

Traitement

L’élimination des kystes rénaux n’est pas possible à l’heure actuelle, le traitement se limite donc souvent à minimiser les conséquences de la formation des kystes, comme l’infection des reins. L’élimination périodique du liquide des gros kystes rénaux à l’aide d’une aiguille (un processus connu sous le nom d’aspiration) peut être utilisée pour minimiser la douleur et réduire le volume des kystes, et un certain nombre de médicaments peuvent être prescrits pour traiter les symptômes et les complications secondaires, comme l’infection bactérienne.

Vie et prise en charge

Les chats atteints de polykystose rénale doivent être surveillés tous les deux à six mois afin de détecter les maladies associées, telles qu’une infection rénale, une insuffisance rénale et une douleur accrue. S’il n’y a pas d’infection bactérienne et de septicémie associée (présence d’organismes formant du pus et toxiques dans le sang), le pronostic à court terme est favorable, même sans traitement.

Le pronostic à long terme pour les chats atteints de maladies rénales polykystiques dépend généralement de la gravité de l’affection, et de toute évolution ultérieure vers une insuffisance rénale.

Prévention

La cause exacte de la polykystose rénale étant inconnue, aucune mesure préventive spécifique ne peut être prise. Il est pratiquement impossible d’éradiquer la maladie par un élevage sélectif de chats non affectés, puisque près de 40 % des Persans sont affectés. De plus, l’élevage sélectif peut réduire la diversité génétique, augmentant ainsi la fréquence d’autres caractères héréditaires indésirables dans ces races.

Les propriétaires de Persans et de races apparentées doivent connaître les symptômes de la polykystose rénale afin d’adopter une approche proactive.

Image : Goodluz via Shutterstock

Copyright @ 2020 HaustierWiki.